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A la recherche d'images ou d'éditeur... 

Un rappel mais qui ne peut pas passer inaperçu accompagné de cette superbe illustration...

 

Vous vous souvenez de Kokeshis de Noël ? En voici un extrait... après l'avoir retravaillé avec Ozmoze dont les conseils précieux et l'illustration jointe ne pourront qu'annoncer un bel album!

Editeurs, laissez-vous tenter! 

 

Extrait: 

" Un crayon sur la bouche, le sourire dans les yeux, elle en saisissait un, puis deux, pour créer de ses doigts de quoi rendre joyeux.

Dans son pot, le bouquet multicolore des crayons éclairait sa feuille blanche d’idées rayonnantes et de sentiments chaleureux. Comme dessinant avec des fleurs du printemps, elle prenait une tige, humait la verte, la jaune ou la rose, crayonnait quelque peu, puis délicatement la replaçait en son vase. Ses dessins recelaient la fraîcheur de la rosée matinale, le parfum des cerisiers en fleurs, l’éclat étourdissant des primevères après la neige…  Puis, comme le jardinier qui s’affaire aux beaux jours à tailler les arbustes, coupe par-ci par-là les fleurs de saison, Juliette ciseaux en mains, concentrée et précise, suivait en arabesques les contours des dessins.

Sur sa table, se dressaient ainsi les présents  désirés : de magnifiques poupées japonaises au teint de nacre et de porcelaine, aux kimonos fleuris et à la senteur devinée, aux ceintures colorées et aux coiffures travaillées. De petites fées, des princesses de pays éloignés..." 

Le Petit Chaperon Vert de Rage

 

Toujours à la recherche d'un éditeur ce texte - parodie du célèbre conte- est illustré par Emilia Conesa: illustratrice de talent, qui s'est notamment illustrée chez Winioux, une petite maison d'édition au talent immense.

 

Emilia et moi persistons, persuadés que "notre petit chaperon vert de rage" trouvera ses lecteurs prochainement... 

Alors allez-y de vos commentaires et suggérez-nous aux éditeurs ! Vous verrez l'histoire en vaut le coup...

 Je vous l'écrivais ci-dessous, mais cette fois c'est confirmé: un texte de cette rubrique a trouvé son éditeur. Il s'agit de "3 larcins aux Capus"... je reviendrai pour vous indiquer "en actualité" qui sera son illustrateur ;-)

Ne cherchez plus l'extrait, il a été retiré, puisqu'il a trouvé son éditeur!

Un Nouveau Texte vient de partir à la recherche de son éditeur... 

Il s'intitule "Cousus mains", à vous de suivre le fil dans cet extrait.

 

 

 [...] Ce jour-là, elle déplia un immense papier de soie sur la table ronde, puis commença à y dessiner des contours, à y reporter mes mesures… Son sourire ne la quittait pas ; à tel point que j’en perdis le déroulement des opérations trop absorbée à la regarder, elle, resplendissante de gaieté [...]

 

Par-dessus ses lunettes, maman me regardait. Elle avait observé mon petit manège depuis que mon installation était terminée. Attrapant ses ciseaux, elle reprit son ouvrage ; et moi de mon côté n’attendis pas davantage. Il me fallait couper, suivre les contours, soigneusement épingler comme elle le faisait.  

                Le ballet des couturières était lancé. Un pas de deux, un carrousel créatif animaient le salon. Plus que de la couture, autour de nos ouvrages, nous dansions : échange de ciseaux, pointes et demies pointes. Petits entrechats, les fils passaient dans les chats, mieux que les Rats de l’Opéra… Nous cousions à l’unisson ! Un point dessus, un point dessous… et quelques mètres de fil plus tard, comme suivant celui de ma pensée, maman s’approcha de mon ouvrage et coupa le ruban de l’arrivée : nos confections étaient achevées. [...]

 

Ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué...

Mais là il ne reste plus qu'à signer au bas du contrat d'édition qui m'a été remis vendredi dernier!! ;-)

 

Il s'agit d'un texte qui a trouvé son éditeur et a priori pour créer une collection... donc d'autres textes sont en attente aussi. L'éditeur cherche actuellement l'illustrateur qui mettra en images le texte... et puis ça devrait rouler. 

 

Je n'en dis pas plus pour l'instant, mais je vous laisse imaginer mon état d'esprit. 

 

Allez, j'arrête là, je vais trop en dire!

Un   nouveau   projet   en   cours...

 

autour du Petit Chaperon Rouge, enfin ce n'est plus vraiment sa couleur.

Je travaille avec l'illustratrice Emilia Conesa qui a commencé à illustrer le texte!

Un Pied Devant l'Autre... 

 

"Quelque part en Monojambie, deux amis d’enfance, monojambiens attendaient le fameux passage des oiseaux de Monoailie. Ils étaient curieux de découvrir ces volatiles, qui étaient obligés de tourner en spirale pour aller toujours plus loin [...]!

Ils attendaient sagement et observaient au bord des routes, au bord des fossés, à l’orée d’un bosquet ou au beau milieu d’un désert, scrutant le ciel… sans bouger ou presque ! Bâillant aux monocorneilles, les yeux mi-clos. Rien ! Rien ne venait dans ce ciel sans fin.

Alors sautant d’un pied sur… le même pied, les copains monojambiens traversaient, toujours sur les passages cloutés, ou presque… évitaient les voies rapides : « c’est bon pour se faire tailler un short ! » Et quand on en n’a pas, mieux vaut garder son pied sur terre ! Bref, ils traversaient pour changer de point de vue.Depuis qu’ils avaient quitté le nid, oui enfin le lit ou le terrier…" 

 

Inspiré d'un dessin un peu loufoque, cette histoire l'est tout autant... mais si c'était vraiment l'explication de nos origines! Ou presque... 

Dans ma tête, il y a...

voici un nouvel extrait. Présenté chez certains éditeurs et en avant première pour la 13ème foire au tandem, "Dans ma tête, il y a" a une histoire particulière.

Al'origine, c'était "dans mon nez, il y a" un texte qui entrait dans un projet de six textes sur les 5 sens et le 6ème...

Puis en le retravaillant, ça a donné un tourbillon de sensations, d'images, de couleurs, de sons et d'odeurs... 

En voici un extrait:

"Dans ma tête, il y a des images, des odeurs, les goûts les plus variés…

Quand mes yeux s’illuminent « par les soirs bleus d’été Â»,

Quand mes narines se gonflent pour des parfums légers,

Que mes oreilles frétillent aux « cui cui Â» enjoués d’oiseaux dans les bosquets,

Que mon ventre dit « encore Â» aux crêpes de mamie à la fleur d’oranger

Et que mes doigts se perdent sur un coussin douillet,

Alors je ferme les yeux et me laisse emporter.  

Les sens se mélangent, et à travers le temps, m’invitent à voyager.  

Laissez-vous donc guider.

 

« Les parfums ne font pas frissonner Â» mes narines :

Ils allument dans mes pensées la télé du monde entier,

M’incitent à feuilleter les livres les plus secrets,

M’invitent à voyager là où je n’ai jamais mis les pieds.

Je suis une tête ailée qui survole la terre et se laisse enivrer. 

 

Les yeux à la place du nez… Dans ma tête il y a des images aux couleurs parfumées :

Des nuances orangées d’arômes de clémentine  Ã  l’acidité fluo du citron jaune pressé,

En passant par le fruité du kiwi juste tranché, le froid glacial du bleu iceberg ;

Du rouge sucré des gariguettes  au vert poivré de la menthe sauvage…

 

Mes pensées vagabondent et survolent en campagne, se comptant par milliers, toutes les variétés des jachères fleuries :

Des touches de rouge,

De bleu lagon,

De vert extraterrestre

Ou de rose vieilli.

Des fleurs aux noms magiques comme   la Centaurée haute, les Cosmos sulfureux et la Zinnia Sunbow…

 

Dans ma tête, j’ai encore tant de senteurs florales que même les jardins impressionnants  des peintres impressionnistes, comme mes yeux émerveillés, ne parviennent pas à toutes les contenir.

Mélanges enivrants, sensations printanières auxquels se mêlent les sentiments.

J’y ai tout à la fois l’euphorie des odeurs paysagées des bords de mer,

Le renouveau de la tiédeur après la pluie,

La nostalgie angoissante des peupliers du bord du lac…"

Kokeshis

 

Sourires de Kokeshis ou Kokeshis de Noël...
 
Il s'agit d'un joli conte inspiré tout droit des petites poupées japonaises, dessinées ici par ma fille (à gauche)... 
 
Présentation :
Alors que tout pourrait être morose avec l'arrivée de l'hiver, Juliette prend ses crayons pour réchauffer le coeur de son quartier en distribuant, tel le père Noël, de merveilleuses Kokeshis...
 

Extrait :

"[...] Comme elle pensait à tout cela, elle souhaitait que tous ses amis et voisins en fassent autant : « pas de tristesse, c’est pour demain, le retour du beau temps Â» ! Et Noël arrivant, elle eut une idée. Ni une, ni deux… comme les lutins, elle se mit au travail.

Assise à l’écart, à sa table d’artiste, Juliette aimait passer du temps : à dessiner, à décorer et à perfectionner ses petits trésors. Elle dessina longtemps et souvent, au retour de l’école ou avant d’y partir, après le bain du soir, emmitouflée dans son peignoir. L’inspiration était là. La joie de s’exprimer et de partager lui réchauffait le cÅ“ur et les pensées.

Le bouquet multicolore de crayons éclairait sa feuille blanche d’idées rayonnantes et de sentiments chaleureux. Comme dessinant avec des fleurs du printemps, elle prenait une tige, humait la verte, la jaune ou la rose, crayonnait quelque peu, puis délicatement la replaçait en son vase. Ses dessins recelaient la fraîcheur de la rosée matinale, le parfum des cerisiers en fleurs, l’éclat étourdissant des primevères après la neige[…]

Sur sa table, s’empilaient et se dressaient de magnifiques poupées japonaises, aux kimonos fleuris et aux coiffures travaillées. […]"

 

 

Recueil de poèmes: Ã©crits sur le vif, retravaillés parfois des mois plus tard... ces poèmes sont des instantanés sur l'actualité, une découverte, un sentiment... En voici un parmi, quelques autres...

 

De Babylone aux tours jumelles

Les mythes et les religions

Cristallisent à la télévision

L’horreur, la chute originelle.

 

Quand sous des tonnes de gravats,

Poutrelles et barres d’acier,

L’homme du feu s’en va fouiller

La terre de tous les péchés,

C’est pour construire d’autres tas,

De chair, de sang et de corps las.

 

Les masques de figures tristes :

Héros, victimes, terroristes…

L’Homme les échange à tout va,

Sans mémoire de quoi que ce soit…

 

Des tours, la chute criminelle

De Babylone ou des jumelles,

N’a d’égal que la déraison

D’hommes sans aucun horizon…

 

La tour de Babel. Bruegel.

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